Une Pensée pour la Lune
Résumé
Alex est chercheur, et ses investigations dérangeantes sur la malbouffe lui valent bientôt des menaces de mort. Opiniâtre, courageux et d’une grande force de caractère, il ne dévie pourtant pas d’un iota de ce que lui dicte sa conscience.
Parfois, face à cette situation alarmante, il laisse cependant libre cours à sa sensibilité, ses émotions, ses rêves. Il voit alors apparaître devant lui son oncle Anthéus, décédé depuis trente ans, qui l’entraîne dans des voyages échevelés dans le passé, à la rencontre des êtres disparus qu’il a tant aimés.
Réalité ? Illusion ? Alex ne tranche pas, mais, lucide, il veut en profiter pour essayer de demander à Anthéus s’il va vraiment être tué ou s’il va échapper à ce triste sort.
Le fantôme refuse obstinément de répondre à cette question.
Puisant sa sérénité auprès de sa chatte Pistache, il se fait une raison et s’endort chaque soir en imaginant avec une égale confiance les deux possibilités : être toujours vivant le lendemain ou partir définitivement avec Anthéus sur les ailes du temps.
Les lecteurs et la presse en parlent
Voilà un roman bien agréable à lire, à la trame atypique et originale !
Avec ses deux histoires entremêlées, « Une pensée pour la lune » vous entraînera dans un voyage à la fois irréel et pourtant tellement d’actualité, la tête sur notre satellite naturel mais les pieds bien sur terre !
Alex est chercheur dans l’agroalimentaire. En sa compagnie et celle de ses proches collaborateurs (Safet Pschitt, le chimiste, et Pat Headfoy, le nutritionniste), Alain Seyfried nous fait découvrir (avec une froide lucidité mais non dénuée d’humour !) un côté obscur où industriels, lobbyistes, fonctionnaires et politiques tentent de tisser leur toile sur une humanité où le profit règne en maître et où le monde scientifique indépendant cherche à se faire entendre, jusqu’à tenter de forcer les filtres du diktat pour tutoyer les hautes sphères de l’Elysée, tel Jonah Lomu se faufilant à travers une meute de springboks enragés pour marquer l’essai décisif.
Mais, de l’autre côté, le récit se fait imaginaire… Dans un ultra-présent perdu entre rêve et réalité, Alex s’initie aux voyages spatio-temporels avec son défunt oncle Anthéus et sa chatte Pistache… Il y côtoie Chopin et Mozart mais ne s’y perd en définitive que pour son amour perdu, Karima, sa belle méditerranéenne…
La Méditerranée. Voilà ici une troisième facette… Celle de l’Algérie, Rome, Marseille… Marseille, qu’il décrit avec beaucoup de soleil, à travers ses vols de goélands.
Alain Seyfried est un touche-à-tout qui a pas mal bourlingué et ça se ressent dans ce roman. Né à Alger, il termine ses études à HEC, en gestion puis en ingénierie informatique avant de transiter par la Ville Éternelle, puis de poser définitivement son panama dans la cité phocéenne.
Avec « Une pensée pour la lune », son dernier roman, Alain Seyfried nous souffle à la fois le Levant et le Sirocco, dans un mélange de fraîcheur et de chaleur aux accents méditerranéens. Son style est propre, clair, précis, coulant…
Ses références et réflexions scientifiques, juste écrites pré-COVID, sont intéressantes et disséminées au fil des pages (peut-être en léger excès pour un lecteur non porté sur les sciences mais que l’ingénieur que je suis a apprécié). Un point que j’avais également relevé dans La liste Alpha, très bon thriller technologique de Philippe Smans.
Je viens de finir la lecture de « Une pensée pour la lune » cet après-midi.
J’ai vraiment adoré lire cette histoire. L’univers dans lequel cela se situe, la façon dont les personnages sont mis en relation, le rôle de la chatte Pistache… tout ce monde de l’ordinaire mêlé au fantastique est un régal !
C’est bien différent des autres livres d’Alain Seyfried qui pourtant ne sont pas non plus très rationnels…
Et j’apprécie cette fin qui ouvre sur une sorte de sérénité dans l’après…
Je viens de terminer la lecture de votre beau roman : « Une pensée pour la lune ». Je n’ai pas pu le lâcher dès la première page. J’ai tout aimé : l’intrigue à suspense, l’humour, la poésie, les paysages méditerranéens et particulièrement tous les passages en Algérie. Mais ce que j’ai adoré, c’est la présence de tous ces fantômes si vivants, si charnels, si amoureux de la vie et témoins de nos pauvres turbulences humaines, de notre fuite en avant loin de nous-mêmes et de l’essentiel.
Sans compter la merveilleuse Pistache. Qui aime les chats et les côtoie ne peut qu’adhérer à tout. Oui, les chats sont des médiums, de petites âmes magiques qui tentent de nous désigner l’invisible et la vraie vie que nous évitons de toutes nos forces. Le final de votre livre est magnifique et réconfortant.
Voilà, j’ai tout aimé. Je vous ai suivi modestement dans vos voyages, vos rencontres musiciennes ou amoureuses, Karima m’a charmée et émue profondément.
Bravo ! Continuez à nous charmer dans vos beaux livres.
Je viens de finir « une pensée pour la lune » et j’ai eu une fois de plus plaisir à vous lire… Votre style et votre poésie me correspondent…
Et puis j’ai toujours été fasciné par le voyage dans le temps… Votre vaisseau spatio-temporel « Pistache » est encore plus crédible que la version de Wells…
Que j’aimerais pouvoir échanger avec Hugo ou Verne…
Si jamais vous croisez à nouveau le chemin de Pistache, donnez-lui mon adresse… Paraît que j’ai un très bon fluide…